Ma chienne me regarde.
C’est la fin du repas, l’heure de la sieste.
On s’installe. Elle d’abord, au milieu. Moi, ensuite, les jambes écartées.
Elle s’endort vite. Elle soupire, elle se pelote contre ma jambe.
Elle s’étire, ce chat paresseux, et c’est si doux.
Son ventre rose, maculé de taches sombres, les vaches Milka de mon enfance. Je la caresse, elle tend la bedaine.
Moi aussi, je ferme les yeux. Je vais m’endormir. La sieste, la sieste.